Après la Patagonie argentine, nous voilà en Patagonie chilienne.
Nous longeons le détroit de Magellan, et le vent quasi permanent, qui ne se calme un peu que pour mieux redoubler de violence, nous fait penser aux explorateurs comme Magellan qui s’aventuraient ici à la voile, sur des bateaux peu manœuvrants, sans savoir à quoi s’attendre. Chapeau bas.
Quant à nous, confortablement installés dans notre maison à roulettes, nous contemplons sans risque, juste un peu secoués. Mais Daou résiste des quatre fers, en couinant certes un peu.
A Punta Arenas, nous nous promenons un peu mais la ville n’a pas le charme d' Ushuaia.
Nous profitons de la zone franche et de ses magasins proposant des articles d’importation en tous genres pour acheter quelques objets qui nous manquaient ou difficiles à trouver ailleurs: batterie appareil photo, rasoir, chaussures de marche, …. et des poêles à 6€, qui serviront 3-4 fois avant de devenir inutilisables; comme quoi on en a toujours pour son argent !
Nous nous renseignons aussi sur les bateaux qui naviguent sur les canaux patagons afin de contempler les glaciers et de contourner le Cap Horn. Mais lorsque nous voyons les tarifs, nous oublions immédiatement. Dommage.
Nous essayons aussi de régler un problème mécanique qui dure depuis plusieurs semaines, car Daou cafouille lors des démarrages à froid (c’est-à-dire tous les matins par ici). Mais le seul garage représentant Fiat n’est pas à la hauteur, et malgré une facture de 300 € et plusieurs journées passées à essayer de les faire travailler, rien n’est réglé ! Tant pis, nous verrons avec le prochain garage Fiat ….. dans un peu plus de 2000 km.
Jean-Yves en profite aussi pour voir un kinesiologo qui le manipule et améliore un peu la machine humaine douloureuse. Heureusement il est plus efficace que le garage !
Mais tout cela ne nous empêche pas de rouler, et nous commençons la remontée plein nord, non sans avoir été encore un peu plus au sud, au bout du bout, à l’extrême sud du continent américain.
Et c’est là que, après lamas, vigognes et guanacos, nous rencontrons les derniers représentants de la famille, les alpacas (alpagas en français).
Plus au nord, Puerto Natales. Petite ville sympa, touristique car c’est le point de départ des visites du Parc Torres del Paine.
Le cadre est agréable, et nous avons depuis la fenêtre une vue imprenable sur les sommets enneigés, les canaux du détroit et les cygnes à cou noir.
De plus on trouve ici tout ce qu’il faut, y compris un restaurant où nous savourons encore une fois crabe antarctique, coquilles saint-jacques et autres poissons. Cela nous change des repas ‘à la maison’ qui se terminent parfois par du vrai-faux camembert, qui nous propose certes de profiter de la vie (‘disfruta la vida’) mais qui n’a pas de goût.
Après quelques jours, direction le Parc où les tours (torres) nous attendent.
Nous passons cinq jours dans ce parc, à profiter des paysages somptueux avec leurs plans d’eaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs: noir, marron, bleu pétrole, vert, …..
Le ciel aussi est changeant et nous aurons de tout, de la journée sans vent ni nuage
à la journée avec vent très violent, nuages bas et pluie.
Quand les gens du coin disent qu’on peut parfois voir les quatre saisons en une journée, ce n’est pas exagéré. Et si en Patagonie argentine il y avait du vent, ce n’est rien par rapport à ici. Mais quand le temps est au beau, nous faisons de belles balades
égayées par quelques animaux; des guanacos bien sûr (des troupeaux entiers dans le nord)
mais aussi des condors, majestueux et impressionnants par leur manière de parcourir rapidement de grandes distances sans un battement d’ailes.
Après avoir bien profiter du spectacle, nous décidons de retourner à Puerto Natales, pour profiter encore un peu du cadre, chaque jour différent.
Pas mal le coucher de soleil depuis la salle à manger, non ?
RépondreSupprimerMartine Jean-Yves bonjour vous nous faites rèver avec ces superbes photos espérons que Daou tiendra le coup encore merci
à bientot
RépondreSupprimersalut les patagons
nous aussi avons fait un petit detour par l'egypte coisiere brothers, deadalus, elphingstone, des requins et pour une fois des marteaux, et bien sur toutes les couleurs de la mer rouge, mais pas
de baleine ni de lion de mer.
je serais preneur pour deux pinces de crabes pour tester si ca vaut l'araignee bretonne avec un petit blanc sec bien sur.
encore une fois bravo pour vos cliches aguicheurs.
amities.
christian et nathalie.